Construction de notre réseau de démonstration (2/3)
Mise à jour : 21 août 2017
4. Réalisation du support des voies :
Voici les 3 niveaux de rails, positionnés à plat, l’un sur l’autre. Le logiciel Raily est d’une surprenante précision, toutes les boucles de rails s’ajustent à la perfection (Photo-23).
On remarque la modification de tracé sur la partie droite de la photo qui permettra d'insérer un petit quai.
Votre texte ici
Photo-24
Tracé de la coupe à l'aide d'un tombereau
Photo-25
Tracé de la voie et de la coupe
J’ai commencé par insérer une planche de 8mm d’épaisseur (1,22 x 0,83 m) sous toute la boucle gauche afin de garantir la meilleure continuité de pente possible. Opération délicate qui modifie, malgré toutes mes précautions, une partie du positionnement des voies. La prochaine fois je changerai de méthode.
J’extrais donc les rails de la boucle gauche du niveau 2, les positionne sur la planche au mieux afin de ne pas perdre trop de bois. Il est crucial de s’assurer de la parfaite jointure des deux files de rails afin de respecter le tracé initial et ne pas créer de décalage. Cela conforte mon choix de l’abandon du rail au mètre flexible décidé précédemment. J’en profite aussi pour repérer sur le bois la position de l’aiguille et du futur moteur de celle-ci.
Puis, premier tracé au crayon, le long des traverses de chaque côté de la voie, cela m’aidera à repositionner le rail après coupe, et aussi à le repositionner si lors du tracé suivant je bouge malencontreusement ma courbe. A l’aide d’un petit tombereau, en me positionnant au droit d’un essieu, à 1 petit centimètre à l’œil du report du premier tracé de la courbe, je renouvelle l’opération afin de repérer la coupe du bois cette fois (Photo-24, 25, 26 et 27).
Photo-23
Mise à plat des 3 niveaux de voies
C’est la coupe à la scie sauteuse, simple, rapide et efficace (Photo-28). On pensera à bien ébavurer à la lime le bord de coupe opposé (dessous).
Etant donné qu’insérer une plaque sous les différents niveaux de rails s’est avéré être une opération plutôt délicate, le second tracé s’effectue en déconnectant un tronçon de voie adéquat, comme ici une courbe - la plus longue possible en fonction du rectangle de bois ! – afin de limiter les cassures et favoriser une pente régulière (Photo-29).
Photo-27
Aiguille courbe Roco positionnée
Photo-26
Repérage de l'aiguille
Photo-28
Découpe du soubassement
Une fois deux tronçons de soubassements contigus réalisés, il est nécessaire d’ajuster leur longueur pour un ajustement parfait (Photo-30 et 31).
Photo-30
Ajustement des soubassements
Photo-31
Deux soubasssements contiguës
Photo-29
Positionnement d'un tronçon de voie
Le plan de réseau impose de nombreuses élévations en hauteur puisque trois niveaux (0, 1 et 2) sont prévus. Le niveau 0 fluctue entre 0 cm (niveau de la planche) et 11 cm de hauteur, afin d’accéder vers les voies du niveau supérieur.
J’ai calculé cette hauteur en tenant compte des éléments suivants :
► Passage d’une locomotive électrique, pantographes levés : 80 à 90 mm environ
► Support de bois contreplaqué : 8 mm
► Epaisseur du liège sous les voies : 4 mm
► Epaisseur du rail avec traverses : 5 mm
► Et la réserve pour les jeux divers tels que : pantographes décalés, mesures de coupes inexactes, épaisseur diverses (colle…) qui, mis bout à bout, pourraient poser problème.
N’oublions pas qu’il s’agit là d’un réseau de démonstration, avec pour objectif, de tester du matériel neuf qui ne saurait tolérer la moindre éraflure.
Photo-32
Equerrage d'un pilier
Photo-33
Vissage d'un support de pilier
La solution retenue (déjà éprouvée par le passé) a été celle des supports en bois, découpés dans des tasseaux en sapin brut, de section rectangulaire 25 x 38 mm (longueur 2 m), à un tarif très raisonnable pour peu qu’on en achète en lot. Ces derniers seront espacés de 20 à 30 cm selon l’espace disponible.
Photo-34
Vissage d'un support de pilier en U
Photo-35
Quatre supports en U pour la gare
J’ai commencé par mettre en place le soubassement de la petite gare puisque là, pas de pente à gérer, c’est horizontal, et en plus, c’est tout droit !
J’ai décidé d’utiliser un soubassement englobant deux voies, la principale et celle de dévers, ainsi qu’un espace supplémentaire pour la petite gare pas encore choisie à ce jour.
Chaque support, réalisé en forme de U, est composé de deux piliers de 11 cm fixés entre eux par un support de 6 cm de longueur. J’ai utilisé des vis pour aggloméré de 4 mm de diamètre et 50 mm de longueur pour fixer le support sur le pilier.
C’est le support qui sera fixé sur la planche à l’aide d’une vis de 4 mm de diamètre et de 40 mm de longueur (18 mm d’épaisseur pour la planche en contreplaqué et 27 mm d’épaisseur pour le tasseau en pin). La marge de 5mm (18 + 27 = 45, 45 – 40 =5) est parfois bien utile pour éviter que la pointe de la vis ne traverse le contreplaqué, en raison de la relative compacité de l’aggloméré.
Parfois deux vis de 40 mm seront nécessaires pour que l’ensemble pilier/support soit parfaitement fixé (Photo-31, 32, 33, 34, 35, 36, 37 et 38).
J’aurais pu coller les supports, mais un délai de séchage aurait été nécessaire. L’autre avantage des vis est de pouvoir modifier à tout moment, pendant la construction (voire après sait-on jamais !), leur positionnement ou l’ajustement de la voie : hauteur, rayons de courbure, inclinaison...
Photo-36
Contrôle de perpendicularité
Photo-37
Support de la gare
Photo-38
Mise en place temporaire du support de la gare
Si à plat tout est simple, dès qu'on commence à prendre de la hauteur, tout se complique : les erreurs de positionnement deviennent inévitables.
Afin de réduire ce risque, le support de la gare n'est pas fixé immédiatement. J'ai réalisé le soubassement et le positionnement "volant" de la voie la plus périmétrique (extérieure), celle que j'appelle sur mon plan initial, la boucle de niveau zéro, qui oscille en fait entre niveau 0 (sur la planche) et niveau 1 (hauteur 11cm) (Photos-39, 40 et 41).
Photo-39
Positionnement des soubassements 1
Photo-40
Positionnement des soubassements 2
Photo-41
Positionnement des soubassements 3
Fixation des premiers supports (Photo-42, 43 et 44), après repérage au crayon. Certains piliers sont volontairement coupés en légère inclinaison afin de respecter les pentes.
La visseuse, outil indispensable pour ce type d'opérations, se révèle d'une utilité remarquable (Photo-45 et 46. Il ne faut pas hésiter à investir dans des boîtes de vis de grande contenance (Photo-47).
Photo-42
Positionnement des premiers supports
Photo-43
Repérage des premiers supports
Photo-44
Fixation des premiers supports
Photo-45
Perceuse-visseuse indispensable
Photo-46
Aperçu des premières courbes à gauche
Photo-47
Différentes tailles de vis
Après de longues heures de travail, le réseau commence à prendre du volume (Photo-48). Au premier plan, la voie périphérique du réseau (rayon de 600mm). Les pentes sont calculées par tronçon en prenant comme mesure 1cm de pente pour deux piliers consécutifs espacés de 25cm environ, en courbe cette distance est parfois de 23cm.
On veillera à disposer les piliers extérieurs de façon à laisser suffisamment de place pour les piliers intérieurs. C’est la raison pour laquelle, une partie des soubassements intérieurs les plus proches sont posés (non fixés) approximativement car les voies du premier plan devront se partager 25 cm de profondeur pour accueillir les 6 voies en courbe sur 3 niveaux. Plusieurs essais et tests de positionnement furent nécessaires.
Photo-52
Positionnement de la voie supérieure, largeur minimale
Photo-53
Positionnement de voies entre elles, l'erreur n'est pas permise
Photo-48
Boucle extérieure et boucles intérieures
Photo-54
Plusieurs tests seront nécessaires
Photo-55
La voie ne doit pas bouger
Photo-56
Les têtes de vis au ras du contreplaqué
Photo-57
Alignement du soubassement niveau 1
Photo-49
Voiture voyageurs en test de passage en courbe intérieure
Photo-50
Passage supérieure pour entrepôt du niveau 2
Photo-51
Le retour de la courbe du niveau 1 vers le niveau 0